Comment faire baisser le chômage des moins de 26 ans ?
Ce n'est pas moi qui l'invente, c'est juste une constatation. La formule : « plus de flexibilité, plus de précarité, mais un job à la clé » a fait ses preuves dans les pays comme le Danemark et les Pays-Bas qui affichent respectivement 8,2% et 8% comme taux de chômage pour les 16-25 ans. Les meilleurs d'Europe de l'Ouest. A côté, la France avec son couple CDI ou CDD pour tous, est le plus mauvais élève d'Europe de l'ouest avec 22% comme taux de chômage pour les moins de 26 ans.
Je suis convaincu qu'acquérir de l'expérience est toujours plus profitable que pointer indéfiniment à l'ANPE. C'est pourquoi je suis pour le CPE. J'explique dans ce billet les raisons de mon choix. Malheureusement, les organisations syndicales et étudiantes ne sont du même avis. Les manifestations contre le CPE ont mobilisé plus 50 000 personnes selon la police et plus 100 000 personnes selon les organisateurs. Un récent sondage indique que les 2/3 des français approuvent la mobilisation contre le CPE. L'initiative est désormais du côté du premier ministre. Affaire à suivre.
Ce qui m'inquiète dans les débats actuels autour du CPE, c'est que personne n'aborde l'autre maillon faible de l'emploi des moins de 26 ans : la formation. Le système éducatif français favorise les diplômes sanctionnant des connaissances générales. Le jeune diplômé a la tête bien pleine, mais il est inadapté aux exigences de la vie active. Dans ce contexte, comment espérer mobiliser les entreprises sur l'emploi des jeunes ?