Les billets de 2006
Les archives de 2006
Ceci n'est pas un poisson d'avril
J'ai appris que suite à un bug informatique, l'ensemble des votes pour la dernière émission de la « Nouvelle star » étaient caduques. Un peu de contexte : la « Nouvelle star » est un divertissement télévisé présenté par Benjamin Castaldi. Il met en scène quatre tortionnaires, le jury : Marianne James, Manu Katché, Dove Attia, André Manoukian et des candidats qui acceptent d'être humiliés pour passer à la télé. Les candidats sont éliminés les uns après les autres, par le vote des téléspectateurs, jusqu'à la victoire du dernier candidat. Retour au bug : suite à ce problème informatique, M6 a décidé d'annuler les résultats et de reverser les bénéfices au Sidaction.
A égal ego
Un sondage publié hier sur France 2 et dans Le Monde indique que 63% des Français déclarent ne pas approuver la décision du Premier ministre, Dominique de Villepin, de maintenir le CPE. Je n'ai pas participé au sondage mais je me reconnais dans ces 63%. Je ne pense pas que le CPE soit dans le fond pire qu'un CDD de deux ans. C'est juste un ghetto qui remplace un autre ghetto. La vérité est ailleurs. Non, je me reconnais dans les 63% parce que j'estime qu'en 1995, 53% des personnes interrogées disaient rejeter le plan de réforme de la sécurité sociale d'Alain Jupé. A l'époque Dominique de Villepin avait conseillé à Jacques Chirac de dissoudre l'assemblée nationale, de renvoyer le premier ministre et de convoquer des élections anticipées. Il serait de bon ton que le Premier ministre appliqua à lui-même ses propres recettes.
Changement d'heure
Le premier billet de ce blog parle du changement d'heure. Quand je l'avais écrit, le blog était un projet dans mon esprit et une base de données sur Internet. J'avais fait un billet pour tester que la base fonctionnait et surtout que le serveur avait bien changé d'heure. La nuit dernière, nous avons perdu une heure et hop ! Rebelote.
L’extension des noms de domaines
Petit interlude historique : Internet est une invention américaine. Sur Internet, un ordinateur est identifiable grâce à son adresse IP, lorsque l'ordinateur est un site Internet, des serveurs DNS (Domain Name System) permettent d'y accéder par une adresse logique : le nom de domaine. Un nom de domaine se termine par une extension. Ce sont les fameux « .com » et « .org » qui permettent de classer les acteurs par domaine d'activité. Lorsque Internet est sorti des frontières américaines, un système d'extensions géographiques a été mis en place : « .fr », « .uk », « .de » ... Il y en a environ 250. Les extensions géographiques (les ccTLD) sont administrées par le pays auquel elles sont naturellement associées. Pour le « .fr » c'est à l'Afnic (Association française du nommage de l'Internet en coopération) qu'il faut s'adresser. Tant qu'on est en France, je signale que c'est officiel, l'Afnic ouvrira le « .fr » aux particuliers le 20 juin 2006. Cela signifie qu'à partir du 20 juin, toute personne majeure et disposant d'une adresse postale en France pourra déposer un nom de domaine en « .fr ». Jusqu'à cette date, seuls les personnes morales, les entreprises, les professionnels, les associations et les organismes publics, ayant une existence légale en France ont ce droit.
La guerre des moteurs de recherche
Je pense qu'on peut scinder les visiteurs d'un site en deux catégories, ceux qui viennent, parce qu'ils connaissent quelqu'un qui connaît le webmaster et ceux qui viennent spontanément après une requête sur un moteur de recherche. Le Web se démocratisant et les sites se multipliant, la proportion des seconds augmente et devient souvent majoritaire. C'est pourquoi, lorsqu'un nouveau site est lancé, la question du référencement devient rapidement prédominante. Vous trouverez facilement, via un moteur de recherche (eh oui !), des sites qui vulgarisent des techniques pour augmenter son « ranking ». Ces techniques sont connues des moteurs recherche et ces derniers appliquent déjà les parades qui vont bien. Conclusion, rebelote pour de nouvelles techniques et de nouvelles parades, c'est le classique jeu du chat et de la souris, pour ceux que ça amuse.
La politique sur Internet
Le marketing politique sur Internet est un phénomène récent mais déjà bien rodé. Au PS, Jack Lang l'avait annoncé lui-même sur RTL, lundi 13 mars : la campagne d'adhésion au parti socialiste aurait apporté 5 000 nouveaux membres en seulement trois jours. Les derniers chiffres font état de plus de 10 000 nouvelles adhésions. Mais c'est l'UMP qui maîtrise le mieux le sujet : Entretien en podcast vidéo avec Nicolas Sarkozy, achat de mots clés sur « Google Adwords », sont quelques exemples du savoir-faire de l'UMP en la matière. Je n'oublie pas les blogs d'hommes politiques qui autorisent, quelques fois, un contact plus direct.
L'avenir de Mandriva et de Linux
Etant donné que l'information a déjà filtré, je posterai un message dans les prochains jours sur ce site (ou son miroir) expliquant pourquoi c'est la fin de l'histoire Mandriva pour moi, et quelle est la suite.
CPE : la Chute Pour dominiquE ?
Le premier ministre Dominique de Villepin, est passé d'homme fort du gouvernement à homme seul contre tous. Tout avait si bien commencé, Dominique de Villepin se présente comme un énarque, un poète et un homme politique de talent. Il devient premier ministre et est présenté par l'Elysée comme le digne successeur de Jacques Chirac. Dans les sondages il apparaît comme le seul a droite, en mesure de limiter les ambitions présidentielles de Nicolas Sarkozy.
Projet de loi sur la copie privée
C'est demain que le débat sur le projet de loi sur la copie privée reprend à l'assemblée nationale. Je précise que le précédent amendement qui prônait la licence globale avait créé un mini-séisme à l'UMP. Pour tenter de contenter toutes les parties prenantes : internautes et artistes, le ministre de la culture et de la communication, Renaud Donnedieu de Vabres a revu sa copie. Dans ce nouveau texte, un internaute risque 38 euros maximum s'il télécharge du contenu audio dont il n'a pas acquis les droits et 150 s'il le met à disposition d'autres internautes. Il risque une peine de six mois de prison et une amende de 30 000 euros s'il propose des moyens de contournement des protections. Enfin, ce sera trois ans de prison s'il créé un logiciel qui facilite les échanges illicites de fichiers musicaux.
Une taxe sur les billets d'avion
La conférence sur les « financements innovants du développement » se tient actuellement à Paris. Au cours de cette conférence, onze pays : la France, le Brésil, la Grande-Bretagne, le Chili, la Norvège, l'Algérie, le Congo, le Luxembourg, Chypre, Madagascar et le Nicaragua militent pour une taxe sur les billets d'avion destinée à aider les pays pauvres à lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Le principe de la taxe tel qu'il sera appliqué en France, à partir de juillet 2006, est le suivant :